lundi 7 avril 2025

 



Mercredi 04/12/2024


La nuit est à présent le décor de mes allers matinaux et de mes retours vespéraux. Sentiment étrange de se mouvoir dans univers confortable, presque ouaté, dont les contours sont les bâtiments éclairés ou le dôme étoilé. Parfois on se sent bien, dans la nuit, surtout dans univers urbain, clos, borné, dans lequel on glisse entre les murs et les passants, dans cette obscure clarté des villes.




Vendredi 06/12/2024


Journée chargée que celle d’hier, entre manifestations, annonce présidentielle paternaliste et sport du soir… Des choses se sont passées. Et justement,il est étonnant de voir à quel point les confusions, volontaires ou non, sont fréquentes chez nos dirigeants. Ce jeune homme qui s’exprimait hier depuis l’Élysée s’est visiblement complu à un exercice de remontage de bretelles pour son peuple, un peuple qui l’a mis aux responsabilités, un peuple apparemment irresponsable et qui n’a pas la large vision de ses hauts dirigeants, et donc qui a eu tort de jouer avec le droit de vote. Or si certains ont joué et jouent encore avec la démocratie, c’est bien l’ensemble de nos ministres, députés, président ou sénateurs… On détourne le choix des électeurs, on parle en leur nom pour mieux imposer des choix personnels. Une démocratie met n’importe qui en position de décider, c’est sa grande vertu, c’est aussi son talon d’Achille. Si l’on n’est pas doté d’une conscience morale hors du commun, on peut imposer n’importe quelle idée plus ou moins dangereuse sous le couvert du vote populaire. C’est la voie royale pour les tyrans de tout poil, et pour les Césarions donneurs de leçon. Même l’impopularité, paradoxalement, devient un levier pour imposer ce qu’on prétend être bon pour le peuple… mais qui n’a sûrement « pas compris »…




Lundi 09/12/2024


Un week-end festif s’achève : illuminations partout, concert, gourmandises, famille et amis. Et pendant ce temps les médias nous renvoient une image du monde bien chaotique et malheureuse… Il peut sembler ridicule de condamner les guerres et les conflits, les régimes autoritaires ou dictatoriaux, on peut toujours caricaturer le discours : « la guerre, c’est pas bien ! », « les tyrans sont de mauvaises personnes ! », mais comme souvent la moquerie et la critique négative n’apportent rien de plus que ce qu’elles ridiculisent, et même pire : elles ruinent l’indignation et font taire les volontés de changement. Alors, oui, disons-le : comment accepter cette violence inarrêtable qui guide les peuples et les individus ? Comment se faire à l’idée qu’une partie de l’humanité doive vivre dans la violence et le malheur perpétuels ? Le choix de fonctionnements fondés sur la coercition, la violence, la peur, la terreur est le choix de dirigeants qui ont toujours intérêt à ce que le peuple vive dans la crainte, et c’est d’ailleurs ce qu’il se passe dans nos sociétés pacifiées mais où l’on invente des motifs de peur et d’inquiétude pour mieux justifier les jeux d’intérêt. La conclusion est limpide : si l’on ne veut plus vivre ainsi, il faut supprimer l’argent et ce qui procure de la richesse, supprimer ce qui donne tout pouvoir, et la soif de domination qu’il suppose.

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