lundi 28 avril 2025

 

Vendredi 04/04/2025


Nouveau petit challenge aujourd’hui : essayer de composer un petit poème (un sonnet ?) en alexandrins, sur le printemps, en ce début avril. En deux fois cinq minutes, il ne faut pas s’attendre à du Ronsard, mais le défi est amusant…


Le Printemps, le Printemps, naissance, renaissance,

Tout reprend, tout repart et tout s’épanouit,

La lumière revient, l’ombre s’évanouit,

La mort est oubliée, la vie éclate et danse.


Un sentiment nouveau, une nouvelle chance,

Habite nos esprits, un bonheur enfoui

Nous apaise, nous comble et puis nous réjouit

Des jours nouveaux émane une énergie intense.



Ouf ! Nous n’irons pas plus loin que ces deux quatrains, c’est proprement épuisant… mais réjouissant !



Mardi 22/04/2025


Il y a des images qui viennent imprimer nos esprits sans raison apparente. C’était il y a environ trente ans, nous étions, ma mère et moi, assis sur un talus herbeux de l’Île de Pâques. Un petit spectacle de danse traditionnelle venait d’avoir lieu. Un majestueux moaï se dressait entre la mer et nous. Le soleil déclinait puis finit par effleurer l’horizon de son rouge vif. Le moaï se trouvait dans l’axe de ce coucher exceptionnel. Le tableau était somptueux : une lande désolée, battue par les vents, une sculpture séculaire scrutant le passé de ses yeux minéraux, l’immensité du Pacifique en arrière-plan, qui venait fracasser ses vagues sur de vagues rochers, depuis des milliers de kilomètres, et le soleil baignant dans son sang au-dessus de tout cela. On eût dit un merveilleux tableau de la fin du monde, où la beauté sauvage aurait triomphé de la superbe des hommes.




Mercredi 23/04/2025


Un des auteurs et penseurs que j’affectionne tout particulièrement est Albert Camus. Je ne peux pas faire une étude exhaustive de son œuvre en quelques minutes, mais il est possible d’en dire deux mots personnels tout de même. Il y a tout d’abord cette écriture relativement simple, sans phrases trop alambiquées, sans vocabulaire trop recherché, une écriture claire, limpide, aussi limpide que le cadre de bien de ses œuvres, de fiction du moins, où le soleil éclatant joue de ses reflets sur une mer d’argent. Cette clarté de l’écriture, de la pensée et du cadre me plonge dans un ravissement sans pareil, d’autant plus qu’elle met en lumière un profond humanisme qui n’exclut pas l’expression de la complexité du monde et du cœur des hommes… et leurs contradictions. Je finis actuellement La Chute, dont le cadre est bien différent et la pensée plus sombre. Une nouvelle aventure avec cet auteur merveilleux.

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